Le projet DS-SLM en Tunisie est implémenté par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche à travers la Direction Générale de l’Aménagement et la Conservation des Terres Agricoles (DG-ACTA).
Le projet a pour objectifs l’identification, l’intégration et l’extension des bonnes pratiques agricole en Tunisie. Le projet contribue à intégrer et à renforcer la Gestion Durable des Terres (GDT) et à éliminer les obstacles clés au niveau mondial, régional et national à l'extension de la gestion durable de l'eau et des terres.
Les composantes de projets sont essentiellement:
Avec l'adoption de l'Agenda 2030 et l'objectif d'atteindre l'objectif de développement durable (ODD) 15 et plus particulièrement l'ODD 15.3 sur la neutralité de la dégradation des terres (LDN) au cours des 10 prochaines années, la Tunisie est parmi les pays qui doivent relever le défi d'intensifier la gestion durable des terres (GDT) à une vitesse élevée.
La GDT n'est pas nouvelle pour la Tunisie: depuis des siècles, les agriculteurs appliquent des systèmes d'agroforesterie et de récupération de l'eau tels que le jessour, les tabias et les mescats pour gérer leurs terres de manière durable.
Le projet DS-SLM a relevé un succès remarquable en terme de promouvoir les bonnes pratiques de GDT en Tunisie, les documenter et leur extension au niveau national. Dans la base de données mondiale approches et des technologies de la conservation (WOCAT), des nombreuses bonnes pratiques de GDT en Tunisie ont été bien illustré.
Une large adoption de la GDT est nécessaire pour achever la NDT à différents niveaux, le projet DS-SLM a permis d’associer à la fois les agriculteurs au niveau local et les décideurs aux niveaux régional et national et à appuyer et supporter les agriculteurs à l’adoption des bonnes pratiques dans leurs terres, par exemple l’attribution des subventions pour pratiquer l’amendement sableux dans les oasis tunisiennes. Le progrès achevé par le projet DS-SLM en Tunisie est indispensable pour soutenir les efforts du pays visant à réhabiliter les paysages dégradés et neutraliser la dégradation des terres. Le renforcement des capacités des institutions gouvernementales est nécessaire pour soutenir les processus de NDT et, avec ces voies innovantes, pour favoriser une large adoption de bonnes solutions de gestion des terres dans des paysages dégradés. La DG-ACTA a pu développer sa nouvelle stratégie d’agriculture en considérant l’importance de GDT et NDT comme processus prioritaires à achever au niveau national.
La stratégie de mainstreaming du projet DS-SLM en Tunisie est une stratégie d’intégration de la GDT à grande échelle dont les résultats du projet DS-SLM ont été utilisé dans les processus de prise de décision politiques, de planification, de financement et de gestion locale, qui puissent faciliter la mise en œuvre, extension et transposition des bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT).
Composante 1: Barrières ou contraintes pour la mise en place de la GDT
Composante 2: Possibles actions ou opportunités pour la mise en place de la GDT
Composante 3: Stratégie d´intégration de la GDT en Tunisie
Composante 4: Acteurs et institutions cibles ou partenaires
Composante 5: Plan d´action (brouillon à être validé avec les parties prenantes lors d´un suivant atelier)
Dans le cadre de l’évaluation national en Tunisie, une carte d’utilisation des terres national a été développé dans le cadre de projet LADA en 2010.
21 systèmes d’utilisation des terres ont été identifiés dont les prioritaires sont:
Ces unités des systèmes d’utilisation des terres ont été considérés les unités les plus convenables pour évaluer et cartographier la dégradation des terres. Moyennant l’outil WOCAT-LADA de cartographie (QM), plusieures cartes ont été générés, dont une carte de types de dégradation des terres en Tunisie a été généré pour informer les décideurs sur les principaux formes de dégradation à l’échelle national.
Les principales formes de dégradation en Tunisie sont :
En Tunisie, seuls 33% des terres sont exploitables, 33% de forêts et parcours, et 34% de terres non agricoles. 92% de l’agriculture est conduite en pluviale et 8 % sont en irriguée.
Afin de sélectionner les paysages prioritaires, un atelier participatif a été mis en place.
La carte nationale de type de dégradation des terres a été présenté afin d’aider à sélectionner les paysages concernés par un tel problème en question. La carte de degré de dégradation des terres a été aussi discuté avec les différentes parties prenantes afin d’évaluer la dégradation des terres et de la GDT aux niveau nationale et locale, afin de voir les points chauds (hots pots) et les points lumineux (bright spots), ainsi que leurs impacts dans les différents types des paysages.
Le résultat de ce débat été d’approuver le choix présenté dans le tableau suivant:
En Tunisie, le projet LADA a réussi à adapter des outils et méthodes pour l’évaluation au niveau local de la dégradation des terres et des pratiques de gestion durable des terres DT/GDT.
Les objectifs de l’évaluation local sont les suivants :
Des transects ont été positionnés en utilisant des cartes, photos aériennes, et images satellitaires. L’équipe LADA avec les informants et utilisateurs des terres pour: * obtenir la perspective des agriculteurs divers sur la DT et sur l’efficacité des pratiques utilisés au niveau local; * identifier les priorités i) des utilisateurs divers des terres (soucis, effets sur leur mode de vie) et ii) des experts des divers secteurs techniques.
Sur chaque site les informations suivantes ont été prélevé : (location and altitude - GPS), Pente, Sol (texture, couleur, fertilité – bon, moyen, mauvais), hydrologie et ressources en eau (disponibilité, qualité, tendances), végétation (type, couverture, structure, santé, espèces, indicateurs), mode d’utilisation des terres, contraintes – biophysiques et humaines (salinité, accès, etc.), types de dégradation (étendue, sévérité) – sol, eau, végétation/ biodiversité, pratiques de gestion (inappropriés; conservation, mitigation, restauration (étendue et efficacité), disposition des terres – fermes, champs, habitat (pression démographique), améliorations potentiels – réponses.
Pour l’évaluation socio-économique, le contexte de vulnérabilité, les biens des moyens d’existence, les politiques, institutions et processus et les stratégies des moyens d’existence ont été adressé.
Après le succès du projet LADA dans l’évaluation national et local de dégradation des terres en Tunisie, le projet DS-SLM a lancé une évaluation de la gestion durable des terres afin de définir les techniques et les approches de gestion des terres que se soit basées sur des acquis de recherche ou des techniques héritées et consolidées par des travaux de recherche.
Les bonnes pratiques s’articulent dans les sept chapitres suivants:
Une collection des bonnes pratiques en Tunisie a été compilé sous l’intitulé : Vers une Gestion Durable des Terres (GDT) - Une collection des bonnes pratiques en Tunisie.
Afin d’établir les priorités et plan d'action pour mise en place de GDT avec les parties prenantes, un atelier a été mise en place afin de sélectionner les bonnes pratiques prioritaires à être transposer.
Les parties prenantes en Tunisie ont contribué d’une manière participative à définir les problèmes de gestion des terres prioritaires et les solutions correspondantes. Ceci a été établi selon le processus suivant:
Les résultats confirmés par les parties prenantes ont été basés sur les résultats des principales formes de dégradation qui existent dans les LUS prioritaires cartographiés et évalués durant les projets LADA et DS-SLM.
Les bonnes pratiques de GDT sélectionnés en Tunisie sont :
Une série des réunions ont été mises en place pour chaque bonne pratique avec les partenaires identifiés et la mise en place des parcelles de démonstration au niveau régional pour promouvoir chaque technique, identifier les emplacements, les périodes et les bénéficiaires des sessions de formation sur la valorisation de la technique.
Des sessions de formation ont été fourni par les partenaires sur terrain en visitant des sites des démonstrations pour chaque technique.
Cette étape est en cours de se dérouler d’où la décision a été basé sur la création d’une Plateforme des connaissances en GDT pour appuyer l’extension à grande échelle des quatre bonnes pratiques sélectionnés. Cette Plateforme va unir les différentes parties prenantes ; les experts de développement, les chercheurs et les agriculteurs afin d’échanger les connaissances et les techniques de GDT. Une subvention a été attribué pour la bonne pratique d’amendement sableux afin de supporter l’extension de cette technique au niveau national. Des réunions pour préparation des protocoles d’implémentation des bonnes pratiques sélectionnés ont été mises en place, avec les partenaires régionales.
Une Plateforme de gestion des connaissances pour des bonnes pratiques de GDT a été mise en place sur la base des données global WOCAT. Ceci servira pour :
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